Notre équipe coordinatrice

L’équipe coordinatrice s’appelle le cœur central. Pourquoi ?
Car c’est le cœur battant de notre mission et il fait vivre tous nos cœurs répartis à travers la France et le monde et contribue, ainsi, à faire vivre notre mission.

équipe coordinatrice

De gauche à droite :

François : Aumonier et médecin alcoologue, Marie-Claire : Secrétaire et Trésorière,  
Annie :
Bergère, Michel : Prêtre.

Michel

Michel

Prêtre

Témoignage de Michel Cottineau

Mon rôle :

Je suis simplement prêtre au service de la mission des Pèlerins de l’Eau Vive. Je suis d’abord pèlerin avec les pèlerins.  Dans l’équipe coordinatrice que l’on appelle cœur central je veille sur la liturgie, la vie sacramentelle et j’accompagne le pôle communication (site, revue).

Pourquoi mon engagement ?

Ce sont les pèlerins qui sont venus me chercher. Ultérieurement l’évêque m’a nommé aumônier et plus tard encore a donné son accord pour que je sois au service de l’équipe coordinatrice.

Si j’ai accepté volontiers ces missions, c’est pour exprimer aux personnes dépendantes et leur entourage que je suis à 100% à leur côté sur leur chemin vers l’abstinence.

Ce que cela m’apporte :

Les pèlerins m’apportent beaucoup, ils nourrissent profondément ma vie de prêtre par leur courage et leur foi. Je dis souvent que je mets à leur école.

Mon témoignage sur la maladie :

Plus jeune je me suis saoulé pas mal de fois aux week-ends et je fumais des cigarettes (par exemple pendant le service militaire). Pourquoi ? parce que j’étais mal dans ma tête, j’étais blessé (comme tout un chacun). Cependant je regrettais beaucoup cette situation… J’avais peur d’être malade… et petit à petit j’ai cheminé. Au fil des années j’ai eu des périodes d’abstinence mais depuis l’engagement aux Pèlerins, par solidarité, je ne consomme plus du tout d’alcool et j’en suis heureux, c’est un plus dans une vie. Cette abstinence volontaire me rend encore plus proche de celles et ceux qui luttent contre cette maladie.

Mes missions de prêtre :

Je suis au service de deux paroisses dans la périphérie d’Angers (11 clochers).

Je suis délégué diocésain au renouveau charismatique et aumônier diocésain des Scouts et Guides de France (d’où la chemise et le foulard), ainsi que pour le Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ).

J’anime 4 retraites dites « transfiguration » dans l’année : cliquer ici.

Et je suis jardinier et le plus possible « à pied » ou « à vélo » dans mon quotidien, tout au long de l’année.

François

François

Aumônier

Témoignage de François Pépin

Mon rôle

J’ai la charge d’aumônier général des Pèlerins de l’Eau Vive depuis le pèlerinage de Lourdes en juin 2021. Je vis ce ministère avec humilité, au service de mes frères et sœurs malades de l’alcool et leur famille, humilité devant notre Père du ciel à qui nous devons tout et sans qui nous ne pouvons rien.

Comme aumônier, j’essaie d’aller à la rencontre des uns et des autres. Les sessions et les pèlerinages sont le moyen de mieux nous connaître, de découvrir les richesses de nos frères et sœurs de régions ou pays différents.

Pourquoi mon engagement ?

J’ai eu la grâce de découvrir il y a plus de vingt ans le mouvement des Pèlerins de l’Eau Vive. Il m’a aidé à mieux comprendre qui étaient les personnes malades de l’alcool. Il m’a surtout aidé à découvrir les beautés et les richesses de chacun et à les aimer profondément, eux qui sont mes frères et mes sœurs, enfants du même Père.

Notre mouvement est la Mission catholique auprès des malades de l’alcool et de leurs familles. Catholiques, nous le sommes bien, chrétiens peut-être davantage encore, frères et sœurs de Jésus. Nous vivons cette communion fraternelle dans l’Eglise notre mère. Nous avons foi en Jésus Sauveur, celui qui a donné sa vie par amour pour nous.

Ce que cela m’apporte

Prier pour me mettre davantage à l’école de Jésus qui nous donne de vivre le commandement le plus important : aimer le Père, et aimer notre prochain.

Prier l’Esprit Saint pour fortifier en moi « l’homme intérieur » en étant à l’écoute et aimant le malade ou le codépendant qui me confient leurs souffrances… L’Esprit me donne l’énergie et l’intelligence de comprendre la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. Je suis heureux de témoigner de mon abstinence heureuse. Partageant la souffrance de mes frères et sœurs dépendants de l’alcool et les codépendants, j’ai fait le choix de l’abstinence. C’est pour moi le désir de vivre profondément l’Amour et la fraternité qui nous unit.

Mon témoignage sur la maladie

La maladie alcoolique est une maladie de l’âme, disait notre sœur Marion. Elle est aussi maladie physique et mentale.

En tant que médecin alcoologue, il est très important pour moi, de tous nous former afin de mieux connaître et comprendre ce qu’est la maladie alcoolique. Et dans mon expérience, j’ai découvert qu’il ne faut jamais faire de la morale avec un frère ou une sœur malade de l’alcool.

Un deuil mal vécu, une séparation, tel ou tel événement psychologique grave, une angoisse envahissante, une profession trop stressante ou fatigante, sont des portes d’entrée dans la maladie alcoolique, d’autant plus s’il existe un facteur génétique. Nous ne pouvons laisser de côté par ailleurs les complications physiques liées à la maladie alcoolique. L’alcool est un produit toxique, dès le premier verre, très addictif, il est pourtant en vente libre !

François Pépin