Les cloches de la rentrée ont sonné pour tout le monde. Rentrée bien particulière, cette année certes, mais il faut malgré tout que la vie reprenne. Nous sommes tous partagés entre le désir de nous retrouver, de prier ensemble, de partager nos joies et nos peines autour d’un goûter et la crainte d’être contaminé par le virus. En poussant la réflexion plus loin, l’autre est à la fois pour nous un frère et une personne à éviter car il peut porter la maladie. L’autre devient donc un danger. Combien de personnes continuent à regarder la messe à la télévision par peur du rassemblement.
Aujourd’hui, de quoi avons-nous peur ? D’attraper le virus, d’être malade et peut-être même de mourir ? C’est compréhensible mais un jour nous aurons tous à remettre notre âme à Dieu et lui seul en connaît l’heure et la manière.
En écrivant ce mot « peur », je pense à la phrase du pape Saint Jean Paul II « n’ayez pas peur ! ». La peur nous paralyse, elle nous empêche d’avancer et Satan fera toujours tout pour nous y maintenir. Les martyrs ont aussi bien des raisons d’avoir peur mais les persécutions ne les arrête pas et ils vivent de l’évangile jusqu’au bout. Ils mettent toute leur confiance dans le Seigneur, leur Foi les font « avancer au large ».
Aujourd’hui les autorités sanitaires nous imposent un certain nombre de contraintes pour nous protéger et protéger les personnes les plus fragiles et c’est un geste de charité que de les respecter. Mais ne cédons pas à la psychose ambiante. Cessons d’écouter les journalistes qui ne savent que nous maintenir dans cet état. Osons sortir de chez nous, osons aller à la rencontre de l’autre et particulièrement de celui qui attend notre aide. Le Seigneur sait de quoi nous avons besoin et il ne nous en privera pas.
Seule la confiance nous aidera à surmonter nos peurs.
« Si un jour sur ta route tu rencontres le mal,
Ne sois pas en déroute Dieu aime ses enfants
Il n’a pas dit que tu coulerai, il n’a pas dit que tu sombrerai
Il a dit allons sur l’autre bord ».
Catherine (Cœur Central)