C’est la première fois que j’assiste à ce pèlerinage, dans cette belle ville de Lyon.
C’est une grâce, car il y a un mois, je ne pensais pas y être présent, c’est grâce à une coïncidence avec une amie du Mans, qui comptait aller voir sa fille qui habite et travaille à Lyon.
Ce fameux dimanche, je me retrouve à 9h15 à l’intérieur de la magnifique basilique de Fourvière, tout excité de retrouver mes amis pèlerins. Je demande au service d’ordre où se trouve la salle Cardinal DECOURTRAY pour les retrouver.
Le premier ne sait pas, demande à un autre monsieur et je finis par savoir qu’il faut sortir de la basilique et aller à gauche et rentrer dans un parking puis une cour. Là, je découvre devant l’entrée la pancarte des Pèlerins de l’Eau Vive, sur le bitume du trottoir ; j’en découvre d’autres, et puis Lucienne et Jean-Claude m’accueillent à bras ouverts.
Personnellement ce qui m’a plu chez les P.E.V depuis plus de 20 ans c’est l’accueil : c’est comme un bon repas, si l’entrée est réussie la suite sera bonne.
Les enseignements du Père Jean-Marie ont été plus qu’efficaces et son habitude de détendre toutes et tous avec de bonnes plaisanteries pimente la matinée. Mais dans un coin, je commence à trembler car avec Lucienne quelques jours avant, au téléphone, j’avais proposé de faire un petit témoignage, et je pensais le faire avec Béatrice qui avait voyagé avec moi. Finalement j’ai fait ce témoignage seul et quand j’ai senti l’émotion monter en moi, Luigi le mari de Lucienne m’a soutenu et avec son aide précieuse j’ai pu continuer.
Je tenais à rappeler aux anciens pèlerins la chance que Marion CAHOUR nous ai transmis cette mission et aux nouveaux pèlerins de saisir cette chance nouvelle de pouvoir faire des rencontres qui viennent fortifier notre foi et notre cœur.
Je voudrais remercier Sylvie et son mari Pascal et leur fils qui a apporté a tous, avec son propre handicap une pléiade de sourires directs et plein d’autres choses.
Voilà l’Eau Vive de notre Marion nationale et internationale.
C’était ça, sa propre richesse, Marion était avant tout la personne la plus humble que j’ai rencontrée dans ma vie. Je l’admirais et continue de l’admirer. D’ailleurs à « Brin de causette » elle se mettait à côté de vous en vous fixant comme une mère fixe son enfant et vlan elle comprenait tout de suite les douleurs de votre âme.
Deux jours après le pèlerinage de l’Eau Vive de Fourvière à Lyon, je repartais pour Lourdes au pèlé Lourdes Cancer Espérance avec un car de 46 pèlerins Manceaux et Sarthois. Cinq journées superbes, je suis rentré avec des souvenirs plein la tête. A lourdes environ 5000 pèlerins en ce mois de septembre 2014 pour ce cancer qui tout comme l’alcool tue chaque jour. Durant ce pèlerinage, nous avons eu une conférence avec un médecin. Il a dit que les cancers arrivent pour chacun à la suite d’accumulations de choses négatives dans notre propre vie.
Marion était en avance pour comprendre la maladie, elle pensait que l’Eglise, la foi devenaient un pansement pour la vie de chacun. Elle a fait avancer les choses, sur la connaissance de nos souffrances personnelles et surtout, surtout nos souffrances intérieures et intimes.
Un grand coup de chapeau à notre MARION CAHOUR Merci merci Marion.