Jésus sauveur, guéris-nous de l’alcool: notre pancarte

Témoignage de Bernard sur la pancarte, extrait du « Livre d’Or » pour les

30 ans de la Mission

Lorsque je porte la pancarte, c’est pour moi une carte d’identité. Après réflexion, un jour, j’ai adopté cette nouvelle identité,  je l’ai choisie.

« JESUS SAUVEUR, GUERIS-NOUS DE L’ALCOOL. MERCI. »

Nous affichons notre appartenance à la maladie et à notre entourage. Quand nous la regardons, elle nous parle. Elle a une signification toute particulière pour chacun. Pour le malade et pour ses proches.

Cette pancarte peut « provoquer », elle peut « choquer », « déranger », mais elle peut aussi « toucher ». Elle interpelle. Cette pancarte est un cri : c’est peut-être le cri de quelqu’un qui ne peut plus crier.

Au premier pèlerinage, parmi vous, il y a quelques années, c’est une amie qui l’a portée pour moi tout la journée. Elle en portait deux.

Lorsque l’on accueille cette pancarte, nous malades, nous sommes vraiment sur le chemin de la guérison. Comme d’autres l’ont fait pour nous, nous pouvons porter nous aussi des frères et soeurs fatigués, perdus dans le brouillard de la maladie de l’alcool.

N’oublions pas que la famille des Pèlerins de l’Eau Vive dont nous faisons partie a été créée par Marion, Marie-Lou et Eliane. Elle a démarré par un bout de carton au bout d’un manche à balai à Lourdes.

Sans elles, nous ne serions pas là aujourd’hui, ensemble, à crier

« JESUS SAUVEUR, GUERIS-NOUS DE L’ALCOOL. MERCI » et

« Mon Dieu, viens à mon aide… »

Merci à l’Esprit Saint d’avoir donné une étincelle de colère qui a permis à nos soeurs de Nantes, de donner leur vie pour les malades de l’alcool.

Merci à tous ceux et celles qui nous soutiennent par leur engagement, par une abstinence de toute boisson alcoolisée.

Bernard.