Un abstinent à l’alcool heureux…

                          Ce témoignage est également une pensée que j’adresse à tous mes amis d’enfance qui n’ont pas eu la chance de briser les chaines de l’addiction, et qui sont malheureusement décédés d’overdose, d’accident de la route ou de maladie incurable. Je pense aussi à tous ceux qui me sont familiers, les anonymes, mais hélas toujours prisonniers de l’alcool.

                           N’oublions jamais que derrière le regard d’un malade alcoolique, il y a quelqu’un qui souffre au plus profond de son être. Ne dit-on pas que c’est « la maladie de l’âme » ?

                           Les âmes sensibles sont souvent plus vulnérables et exposées aux dangers de ce produit, de cette drogue puissante et licite qu’est l’alcool.

                           Les montagnes d’émotions ne peuvent plus être contenues, les innombrables conflits intérieurs ne peuvent plus être résolus que par ce redoutable faux ami qu’est l’alcool : en prenant encore un verre.

                           Ce verre qui vous entraîne petit à petit vers un puits sans fond.

Un abstinent joyeux

platon